jeudi 28 juillet 2011

Ni à vendre, ni à louer



Petit coup de coeur "cinéma".

Hier soir, un peu par hasard et beaucoup pour accompagner mon épouse, direction les salles obscures pour découvrir le dernier film de Pascal Rabaté dont je n'avais absolument pas entendu parler avant (voir l'article précédent pour comprendre que j'ai autre chose à faire en ce moment). Une fois réalisé qu'il s'agissait d'un film sans paroles, j'avoue avoir eu un petit doute, même si la liste des comédiens présents se révélait assez tentante.
Et bien, au final, aucune déception. Bien au contraire.
Ce film est un petit bijou. Sans mots à dire, les acteurs se livrent à un jeu tout en visuel et transmettent tout un panel d'émotions et de pensées aux spectateurs, c'est un régal. Les situations s'enchaînent, tantôt burlesques, tantôt tendres, au cours d'une journée (extra)ordinaire pour des gens tout aussi (extra)ordinaires. Des destins, des histoires se croisent, s'emmêlent, se ratent sans relâche, au point où le générique de fin arrive (vous allez danser sur "les vacances à la mer" :oD ) et que l'on est surpris, et un peu déçu, de constater que c'est déjà terminé.
Souvent drôle (les albums d'autocollants de ma jeunesse ne sont plus ce qu'ils étaient, je n'imaginais pas que les codes barres se fabriquaient ainsi...), parfois touchant (qu'il est dur d'être le père d'adolescentes qui grandissent, et vous allez aimer les punks...), ce film est un concentré d'émotions et de petits plaisirs. On en ressort simplement content d'avoir passé un bon moment, l'un de ceux qui font du bien au coeur et à la tête.
Une vraie réussite que je recommande chaudement, en espérant que cette oeuvre un peu décalée saura trouver le public qu'il mérite.

seule bémol, je ne sais pas si je vas encore oser offrir des roses à mon épouse après cela. Allez voir le film, vous comprendrez...
:oD

Un été bien chargé



Pfiou !
Et il paraît que ce sont les vacances. Bon, d'un autre côté, qui pourrait se plaindre de crouler sous le travail quand celui-ci relève aussi du plaisir ?
Allez, un petit bilan, histoire de voir où nous en sommes.

La trilogie "Coeur de Jade, Lame du Dragon" achevée, elle est entièrement disponible dans son intégralité depuis le mois de juin. Mine de rien, ces trois livres correspondent à quelques années de travail et, avec un peu de recul maintenant, j'avoue en être plutôt satisfait (en particulier de cette édition). Les premiers retours sur les blogs littéraires sont des plus encourageants, espérons simplement que notre héroïne et ses compagnons d'aventures sauront trouver leur public.
Pour moi, il est aussi temps de passer à autre chose.

Autre chose, justement. Vue le nombre d'heures passées devant le clavier, je ne suis pas certains de finir l'été avec un beau bronzage doré (vous me direz, avec le temps qu'il fait...)
En premier lieu, l'écriture de deux nouvelles : la première, mettant en scène un super héros un peu oublié, devrait paraître d'ici la fin de l'année dans un recueil où apparaissent également pas mal de gens avec lesquels j'ai déjà eu l'occasion de travailler.
La seconde, avec un thème plus SF sortira ici... ou ailleurs. Dans les deux cas, j'en reparlerai au moment opportun, mais ce fut deux expériences pour le moins intéressantes.

Du coup, j'en profite pour relancer les romans en cours. "Kath" s'approche de son dénouement (pour le tome 1). Là aussi, une trilogie est prévue, mais dans un univers contemporain fantastique, avec une vision très personnelle du mythe des "vampires";

Quant à "Pim' et Pam'", roman féérique orienté jeunesse (et oui, mes enfants commencent à lire aussi ;o) ), il avance également. C'est du pur bonheur à écrire, la preuve, j'affiche souvent un petit sourire devant mon écran.

D'autres projets à différents niveaux d'avancement, du simple plan de travail ("La Faille", SF/ fantastique ou "Elle et Lui, et inversement", plus classique) à une rédaction en cours ("Darklands", "Juste un été"...)

Histoire de ne pas s'ennuyer : quelques projets en JDR également. Des suppléments pour mes jeux préférés du moment, avec des gens avec lesquels j'avais très envie de travailler, des scénarios pour des amis...

comme je le disais plus haut... Pfiou !
Mais au moins, la fin d'année s'annonce... intéressante ! :oD

Ah, et pour finir : Le mardi 02 Août, la librairie Plein Ciel, à Castillon la Bataille (33) organise un mini salon littéraire (de 10h à 12h) avec divers auteurs en dédicaces. Ce sera pour moi l'occasion de présenter la trilogie de Coeur de Jade et de discuter avec les personnes qui voudront bien venir. Si vous êtes dans le coin...

Allez, hop ! C'est pas le tout, mais j'y retourne !

mercredi 13 juillet 2011

Toujours pas mort !

Cela faisait quelques temps que l'on attendait des nouvelles du magazine Casus Belli, 3° mouture, en particulier son n°6 qui se faisait attendre. Bien ; il semblerait que celui-ci ne voit jamais le jour, du moins pas dans la forme actuelle de CB.
Alors ? Troisième décès ?
Pas vraiment, en fait et Casus belli, le magasine historique et fédérateur des rôlistes entame une nouvelle page de son histoire. Pour faire simple, voici le communiqué officiel à ce sujet :

"
Casus Belli, Black Book Editions

C’est officiel. Casus Belli ne s’arrêtera pas. Mais un peu plus de 31 ans après sa création dans une petite cuisine parisienne, c’est Black Book Editions qui récupère le bébé de Didier Guiserix et François Marcela-Froideval. Mais laissons le micro à Stéphane Gallot de feu Casus Belli Presse et à… Didier Guiserix, qui signe son grand retour à la tête du vaisseau-mère.

Stéphane Gallot

« Salut les gars !

« Le monde réel est un univers cruel où le MJ n’est pas corruptible à coups de gâteaux et à grands renforts de cafés. Un univers cruel où lorsque la banque vous tourne le dos, aucun jet de sauvegarde ne peut vous aider à vous relever.

Mais le monde réel est aussi un lieu formidable ! Un lieu où quand on se fait backstabber au cœur d’un donjon, quelques fous furieux ressortent leurs armures d’antan et s’enfoncent dans les ténèbres à votre suite pour vous tendre la main. C’est ce qui nous est arrivé.

Voilà près d’un an que l’aventure Casus a repris, que notre magazine de jeu de rôle a retrouvé le chemin des kiosques. Ce fut une année faste, de vraies montagnes russes pour toute l’équipe du mag’. En faisant le bilan, on doit admettre quelques fumbles, mais aussi de franches réussites. Finalement, il y a deux mois, au terme de nombreuses tentatives désespérées pour relancer la machine, nous avons été vaincus. La faute à pas de bol, à l’époque, au manque de couilles de certains, et la nôtre aussi certainement – car nous aurions pu faire mieux, c’est une certitude.

Mais point de tristesse, la société Casus Belli Presse est morte, mais Casus Belli est un phénix, destiné à renaître toujours de ses cendres, plus beau, plus grand, plus fort, et dopé aux XP par des accrocs du minimaxage. Casus s’apprêtent bel et bien à se relever, répondant à l’appel de son plus vieux maître, à qui je laisse la place derrière l’écran. »



Didier Guiserix

« Avé les gens, Ugh, pied-tendre. Tout le monde reconnait que vous aviez le feu sacré pour relancer Casus, mais attendez-vous à ce que les pros de la profession qui vous avaient donnés les « bons-conseils-pas-écoutés » vous tirent les oreilles à votre prochaine rencontre.

Bon, quoi qu’il en soit, quand les gars de Black Book, appelés à la rescousse pour la distribution et des conseils de gestion, ont vu que c’était trop tard, ils ont proposé de rattraper le titre au vol pour ne pas le laisser disparaître à nouveau. Ayant grandi avec Casus et vécu eux-mêmes l’expérience magazinistique avec Black Box, ils m’ont proposé de rejoindre la rédaction pour y faire le vieux sin... sage dans le siège de red-chef. Merci de votre accueil et... au boulot !

Ma mission, par délégation de confiance de David Burckle, c’est de réunir ce qu’il y a eu de mieux dans toutes les incarnations de Casus, d’y faire collaborer toutes les générations de contributeurs (nouveaux, moins nouveaux, grands anciens, et pas QUE de Casus) et toutes les sensibilités. Le but est de jouer les qualités particulières que conserve un magazine papier pour participer à l’essor de tout ce qui fait de créatif dans le domaine du JdR, mais pas d’hésitation à recuisiner dans les vieux pots des recettes oubliées (ce qui ne veut pas dire faire du réchauffé). Il y aura plus de rubriques et plus de facettes dans celles qui existent. Pour le détail, il faudra attendre la surprise de ce Casus Belli reboot...

Dans la forme, le premier apport de David et Damien (Coltice, qui maquettera) a été de proposer de muter vers le format « mook » façon IGmag (et Di6dent) et nous avons tout de suite été sur la même longueur d’onde. La périodicité va (re)passer en bimestriel. C’est le rythme cardiaque du jeu de rôle, il faut assumer ses gènes. Vu le marché et les dernières aventures du magazine, la distribution va plus que probablement passer en librairies : pour ceux qui l’ignorent, les kiosques sont si nombreux (30 000) que pour y être « vu » on saupoudre un exemplaire par ci, un par là ; le résultat est que près de 60% de ces numéros sont « invendus », des milliers de magazine qui ont été imprimés et qui coûtent encore des frais de « retour et destruction ». Un gâchis qui n’est compensé qu’avec des ventes importantes, et des sous qui seraient mieux employés dans la réalisation du mag que dans sa distribution. Là, les adresses des points de vente seront disponibles sur le site Casus, et l’avantage est qu’il sera plus facile de servir la Belgique et la Suisse...

Vu les changements, il était impossible de sortir avant les vacances, et stupide de le faire pendant celles-ci, donc Casus Belli ressortira courant septembre. Bimestriel et plus gros, il sera donc forcément d’un prix plus élevé.

Phénomène bizarre inévitable, le Casus Belli nouveau doit redémarrer au numéro 1 : Casus Belli Presse est en liquidation, Black Book n’a pu reprendre que le titre et l’équipe. Cela pose le problème des abonnements, BBE ne souhaitant pas abandonner les piliers d’un mag que sont les abonnés, ils recevront prochainement un mail leur proposant plusieurs solutions pour ne pas perdre le bénéfice de leur abonnement et continuer de recevoir Casus Belli dans leur boite aux lettres.

Stéphane

Donc pour résumer… pas de Casus cet été mais un retour en force en septembre, une distribution orientée vers les librairies et boutiques de JdR plutôt que centrée en kiosque, un changement de format vers le mook, un mag’ plus balèze, un rythme de parution plus régulier avec retour au bimestriel, et une équipe agrandie avec entre autres des vétérans de la belle époque. Il va y avoir du boulot !



Didier

Et ça commence maintenant ! Tu m’accompagnes Stéphane ? J’ai l’intention de rendre visite à un vieil ami gob increvable…
"

Et voilà, retour donc de Casus Belli en septembre. Je sais déjà que je ne vais pas rater ça parce que, comme ma passion pour le jeu de rôle, Casus belli ne meure jamais... vraiment.

Bon courage, Didier, Stéphane, Tristan et tous ceux qui poursuivent l'aventure.
On est toujours derrière vous !